top of page

La femme programmeuse Belge de 2020

  • Photo du rédacteur: Marie
    Marie
  • 23 avr. 2020
  • 3 min de lecture

Il y a maintenant quelques semaines sortait le premier article de mon blog. Ce dernier avait pour thème un point historique sur la femme dans le métier de la programmation. Je vous y présentais les trois facteurs principaux qui ont engrangé le déclin de la présence féminine dans les métiers de la programmation. Comment le métier se porte-t-il aujourd’hui ? 


Une flopée de chiffres alarmants


Rentrons directement dans le bain de l’inégalité des genres en évoquant des chiffres quelque peu alarmants. En Belgique, et plus particulièrement en Wallonie, les hommes ont 7 heures de travail rémunérées en plus par rapport aux femmes, soit presqu’une journée de travail entière. Pour continuer sur la lancée, un manager sur quatre est une femme, tous secteurs confondus. 


Illustration de trois hommes et une femme.
Man by Agarunov Oktay-Abraham / Woman by Jennifer Morrow from the Noun Project

Ces chiffres sont encore plus affolants dans les métiers du numérique. Par exemple, seulement 7% des patrons sont féminins et les étudiants sortant d’études en informatique et en ingénierie civile sont à 20% des femmes. Même si ces chiffres datent d’il y a 2 ans, en 2018, ils restent quand même fortement au goût du jour. 


Un désintérêt féminin dès les études secondaires


D’après le site Internet Digital Wallonia, les jeunes filles montreraient leur désintérêt envers les STIM (Sciences, Technologies, Informatique et Mathématiques) dès l’âge de 13 ans. Pourtant, de nombreuses études menées auprès des élèves de tous âges montrent que les filles ont les mêmes capacités que les garçons. Elles ont même de meilleurs points qu’eux dans certaines matières, dont les sciences.


Cependant, le problème ne vient pas seulement des étudiantes. En effet, une étude a été menée en 2017 par la Fédération Wallonie Bruxelles auprès des enseignants et les résultats pourraient susciter de nombreuses réactions. 


En effet, lorsque plusieurs professeur.e.s de physique corrigent une même interrogation réalisée par des filles et des garçons, ce sont les copies de ces derniers qui reçoivent les meilleurs points. Pourquoi ? Parce que, généralement, les bons résultats sont attendus chez les garçons et non chez les filles. La science ne serait un pas un domaine considéré comme "féminin". Nous nous retrouvons, encore une fois, face à un énième stéréotype de genre dans le monde scientifique.


L’association Interface 3


Comment pourrait-on remédier à ce manque de femmes dans les métiers du numérique ? C’est la question que se pose l’association belge Interface 3. Leur but principal est de favoriser l’emploi de femmes sur le marché du travail. Pour ce faire, ils organisent bon nombre de formations, ainsi que des séances d’orientations professionnelles, qui permettent aux femmes intéressées de découvrir des métiers qu’elles pouvaient ne pas connaitre. 

En 2017, ce sont près de 630 femmes entre 20 et 50 ans qui ont été formées et ré-orientées vers de nouveaux métiers. Deux tiers d’entre elles ont choisi l’IT. 76% des femmes qui se sont présentées lors de ces formations et orientations ont été embauchées. Voilà de nombreux chiffres qui ne peuvent que faire chaud au cœur.


Comme nous l’avons découvert il y a quelques semaines, la présence féminine dans les métiers du numérique n’est pas au beau fixe. Malgré de nombreuses initiatives prises par des associations, le monde de la programmation féminine est encore fortement sous-représenté. Nous pouvons tout de même nous dire que, si nous continuons sur cette lancée, nous pourrons peut-être, un jour, voir un pourcentage de présence féminine et masculine égal.


Sources :


 
 
 

Comments


Une question ? Une critique ? Une requête ?

Merci pour vos retours !

© 2020 by Femmes Codeuses. Proudly created with Wix.com

bottom of page